Après moi, le déluge
Exposition performance en duo avec Anna Reutinger à KlaraKiss Zipspace, Zurich CH, sur une invitation de Francesca Brusa.
15 et 16 février 2019
métal, chêne, toile sérigraphié, piste audio, lait d’amande, kiwi, banane



Après moi, le déluge est une performance-installation explorant les phénomènes simultanés du bien-être et du survivalisme dans la culture contemporaine. La culture du bien-être ou des soins-personnel repose sur un entretien physique du corps à partir d’un certain nombre de régime, aptitude, sport, style de vie et soin de santé et beauté (yoga, detox, bio, diy, minimalisme). La culture Survivaliste se concentre autour de l’acquisition de savoir-faire, la construction d’outils et accessoires pour l’apocalypse/catastrophe à venir (éruption solaire, effondrement économique, catastrophes naturelles, guerre nucléaire, attaques terroristes, virus contagieux). Ces « tendances » sont deux réactions ou « mécanisme d’adaptation » à l’instabilité grandissante des hyperobjects, qui créent un sentiment de confort ou de sécurité pour un future incertain. Alors que les deux ont leurs mérites, ils sont aussi deux approches individualiste qui adopte une attitude « chacun pour soit »—contribuant davantage au problème, qu’a de possible solutions. Le sujet à ensuite été donné comme invitation à 20 artistes, designers, horticulteurs, théoriciens, historiens et psychologues, qui à donné lieu à une publication.



“Après moi, le déluge” (“after me, the flood” or “after me, come what may”) is a performance-installation exploring the simultaneous phenomena of self-care and survivalism in contemporary culture. Self-care or wellness culture focuses on physical maintenance through a number of dietary, fitness, lifestyle and beauty regimens (yoga, detox, bio, diy, minimalism). Survivalist or prepper culture focuses on building skills, tools and supplies for the coming apocalypse/disaster (solar flares, economic collapse, natural disasters, nuclear war, terrorist attacks, contagious viruses). These trends are two reactions or “coping mechanisms” to the growing instability of hyperobjects, creating a sense of comfort or security for an uncertain future. While both have their merits, both are individualist approaches which adopt an “every man for himself” attitude,—contributing more to the problem, than to possible solutions.

The topic was then given by invitation to 20 artists, designers, horticulturalists, theorists, historians and psychologists to contribute to a publication which can be viewed here.